Escalade aux Dykes : validé !
Bivouaquer au sommet du Piton des Neiges et grimper les dykes faisaient partie de nos derniers projets réunionnais. Maintenant, c’est fait et on s’est régalé !
Après, une soirée « pépère » chez le père Alban, on décide de partir pour les Dykes le lendemain. Il est 13h quand on arrive à Cilaos et 13h30 quand on commence la montée. On est chargé comme des zébus : matériel de bivouac, matériel d’escalade, nourriture et eau pour les 2 jours. On hésite brièvement à s’arrêter au gîte, après la 1ère montée et surtout, je commence déjà à marcher comme une zombie, assommée par la fatigue et le poids de mon sac.
On ne sait pas si l’Australie nous avait habitué ou pas aux basses températures, mais en tout cas, on n’a pas eu super froid dans la nuit. En début de matinée, on attend que le soleil se soit bien levé pour commencer l’escalade. Après quelques glissades sur les pierriers, on arrive en bas du Dyke rouge : 80m en 2 longueurs. On grimpe avec nos mitaines de canyon tellement le vent est frais (eh oui, on est quand même à plus de 3000m d’altitude !). Le caillou est très bon : basalte aux couleurs orangers qui n’est ni trop lisse, ni abrasif. L’escalade est très sympa, avec quelques pas pas cadeau, et une ambiance et cadre carrément sympa.
On s’attaque ensuite au Grand dyke : annoncé en 6 longueurs, finalement on en fera 10 (eh oui, il y avait quelques longueurs surprises pour atteindre le dernier relai). Ici, c’est un peu plus de la montagne que de l’escalade. Certains passages ne sont pas évidents et même un peu engagés et il faut trouver la sortie.
La météo sera avec nous toute cette matinée. Nous avons de la chance. Allégés de la nourriture et une bonne partie de l’eau, c’est avec du baume au cœur que nous redescendons vers Cilaos, heureux d’avoir enfin bivouaqué au Piton et de tâté le caillou des Dykes.